Le Mas de Florestan : la rigueur et l’élégance d’une passion au service du bien-être équin.

Installés depuis des années à la frontière du Luxembourg, Rachel et Dominique Bravetti sont passionnés de chevaux.

En 2021, ils emménagent en Provence.

Leur souhait : trouver une propriété équestre de taille moyenne, entre Aix et Avignon.

Rachel, avec la rigueur et la persévérance des cavalières de dressage, vit avec les chevaux depuis vingt ans. Formée aux soins physio pour les chevaux, elle travaille à la pérennité de leur physique, l’optimisation de leurs performances, l’aide à la récupération des chevaux de sport, de course, de loisir, de travail.

Il fallait donc trouver un site propice pour ouvrir un centre de remise en forme tout en offrant des infrastructures pour l’entrainement des chevaux dans une ambiance de nature provençale.

Début 2021, coup de cœur à la découverte d’une écurie privée située à St-Rémy de Provence, bordant la route de Tarascon, une propriété équestre harmonieuse, sertie dans la végétation boisée et parfumée des Alpilles.

Les installations étaient cohérentes: à l’abri du vent, ombragée, la propriété était très bien entretenue, construite avec des matériaux de qualité, une disposition centrale judicieuse des paddocks, une distribution harmonieuse des allées, des locaux, de leurs ouvertures.

Les anciens propriétaires pratiquaient l’équitation western. Des travaux ont été nécessaires pour adapter la structure aux chevaux de sport, Hanovriens notamment. Agrandissement des box, stabilisation des paddocks, changement du sable des pistes de travail, construction d’une piste de galop et création d’un spa (centre de remise en forme) ont permis de moderniser l’ensemble.

Actuellement, le Mas de Florestan accueille une vingtaine de chevaux en pension, toutes disciplines confondues. Outre la carrière, le manège couvert, le rond de longe, le marcheur, la piste de galop, chaque cheval dispose d’un paddock individuel avec abri. Des locaux sont dédiés aux soins des chevaux convalescents. L’ensemble du personnel travaille à la remise en forme et au maintien d’une santé optimale.

Le nouvel espace spa propose de nombreux soins physio. Parmi eux, l’aquatraîner (tapis roulant immergé) est dédié au renforcement musculaire, la détente ou la rééducation. Les boots d’hydrothérapie limitent les fatigues ligamentaires et tendineuses.  Les couvertures et guêtres électromagnétiques favorisent la récupération et préparent à l’effort. Les massages et enveloppements aux algues participent aux bien-être des équidés.

Ce centre de remise en forme est dédié à tous les chevaux, quels que soit leur âge et leur discipline : des jeunes chevaux comme des retraités, des chevaux de sport comme de loisir.

Le Mas de Florestan est aussi un centre d’entraînement. Plusieurs stages sont organisés tout au long de l’année. Le premier stage a été inauguré avec les entraîneurs allemands de dressage Hans-Heinrich Meyer zu Strohen et Ariane Pourtavaf. La structure évolue vers un centre sportif d’excellence.

Ainsi, au travers d’éléments visuels puissants comme l’imposant manège et les paddocks, d’une architecture aérée et judicieusement pensée, le Mas de Florestan se présente comme un lieu élégant et raffiné qui revisite avec originalité les standards des propriétés équestres, à l’image audacieuse de ses propriétaires.

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Née de l’initiative d’un groupe de cavaliers drômois en 1982 et soutenue par le Conseil Départemental de la Drôme, La Drôme à Cheval assure la promotion du tourisme équestre au sein d’un département riche en patrimoine naturel et culturel.

Depuis 30 ans, La Drôme à cheval a pour but de valoriser le patrimoine Drômois, grâce à la mise en œuvre d’une pratique touristique de pleine nature respectueuse de l’environnement, mais également de contribuer à l’aménagement territorial du département grâce au réseau de randonnée équestre établi. 

Horse Immo soutien la Drôme à Cheval dans sa mission de :

• Valorisation et promotion de la Drôme à l’aide de la pratique du tourisme équestre

• Contribution à la pratique touristique sur le territoire

• Contribution à l’économie du territoire par la reconnaissance du tourisme équestre

Pour en savoir plus : https://www.drome-a-cheval.com/

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Un magazine élaboré pour vous et à votre image!

Nous espérons que la lecture de ce nouveau numéro sera un moment de déconnexion et de rêve, un voyage au figuré, en compagnie de gens que vous aimez et de lieux que nous avons sélectionnés pour vous.

Vous souhaitez le recevoir ? Contactez l’agent Horse Immo de votre région !

Bonne rentrée et bonne lecture !

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Le 15 juin 2023 a eu lieu la cérémonie officielle de remise des paires d’enjoliveurs artistiques et la visite des infrastructures du pôle d’excellence du grand handicap du CHU de Nantes.

Merci beaucoup aux équipes du CHU de Nantes de leur accueil et en particulier au professeur Brigitte Perrouin-Verbe.

Qui est Hugal ?

Né à Paris, Hugal est un artiste franco-vietnamien. Il a développé ses compétences en graphisme en tant que directeur artistique et illustrateur dans la publicité. Après avoir vécu à Berlin, Amsterdam et Lisbonne, la Mecque du street art et de la créativité, il a commencé à combiner les formes et les couleurs à sa façon.

Son objectif est d’être universel et intemporel, que vous ayez 99 ans ou 5 ans, que vous veniez d’une tribu ou d’une grande ville, les symboles qu’il utilise sont compréhensibles et les couleurs appréciables. les lignes se forment de manière improvisée, capturant la spontanéité de l’instant.

Cela donne des œuvres très organiques autour de symboliques tels que la femme, le corps, les visages et autres thèmes cachés dans ses dessins!

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Horse Immo et l’agence suisse Kaymo s’associent pour vous offrir les meilleures opportunités du marché.
Forts de nos expériences croisées, nous développons une offre sur-mesure dédiée aux propriétaires et acheteurs de biens équestres en France et en Suisse.
Notre mission : Répondre à vos besoins, vous faire gagner du temps et valoriser votre bien.

Merci à Marjorie Castilla Kleeberg pour sa confiance.
Merci aussi à Clémence QUAIREL et Stéphanie Carlier Debrueres d’avoir rendu cela possible !

« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! »

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Equibreed farm : Charme de l’ancien et modernité des infrastructures.

Situé au cœur d’un domaine normand de 42 hectares, découvrez cette magnifique ferme d’élevage, achetée par un couple belge : un charme insolent !

Cavaliers passionnés d’élevage depuis près de 40 ans, Jean et Christine Piedboeuf ont longtemps cherché une structure adéquate pour l’hébergement de leurs poulains en Belgique. Leurs recherches les ont naturellement conduits en Normandie, berceau de l’élevage de champions toutes disciplines.

C’est finalement dans une ancienne ferme laitière normande à Saint-Marcouf que le couple a posé ses valises en février 2021et inauguré une pension destinée à faire grandir les poulains en toute sérénité.

Cette ancienne ferme laitière, entièrement détruite pendant la seconde guerre mondiale, a été réhabilitée pour lui conférer un confort optimum.

Ouverte sur la campagne environnante, elle offre de grands espaces, agréables à vivre en toutes saisons.

Au sein d’une structure de quarante-deux hectares d’un seul tenant et entièrement clôturée, les poulains accueillis bénéficient d’une herbe riche en oligo-éléments grâce à la proximité de la mer, les 17 vaches du couple assurent un pâturage mixte dont l’efficacité sur le microbiote et la composition des herbages est excellente.

Le climat normand permet une mise à l’herbe pratiquement toute l’année sur des sols porteurs parés de haies protectrices sans intrants chimiques.

Les poulains et poulinières bénéficient d’infrastructures rénovées composées de 18 boxes, 8 grandes stabulations (+ 6 en constructions) avec détecteurs de naissance et caméras de surveillance, un manège couvert 15×30 m, des paddocks ensablés et enherbés, une barre d’échographie pour le suivi gynécologique des poulinières et un parc à poulains.

Seule une trentaine de poulains sont pris en charge par saison afin de mieux cibler les besoins de chacun. Ils naissent sur place ou arrivent sevrés, ils sont ensuite pré-débourrés ou préparés pour les présentations aux concours et ventes aux enchères.

Chaleureuse et pleine de vie dont seules les propriétés de campagne ont le secret, ce domaine est résolument fait pour accueillir hommes et chevaux, été comme hiver, dans un décor de rêve au calme absolu.

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Cet audit s’inscrit dans la loi Climat et Résilience.

Il s’applique progressivement aux propriétés immobilières équestres à vendre, lorsqu’elles sont fortement consommatrices d’énergie ( passoires thermiques).

Elle vise à présenter aux acquéreurs des scénarios améliorant leurs performances énergétiques et environnementales.

Quel calendrier ?

L’audit énergétique vient en complément du DPE.

Le calendrier de sa mise en oeuvre est progressif.

Il est obligatoire depuis le 1er avril 2023 pour les biens classés F ou G;

A partir du 1er janvier 2025 pour les logements classés E;

Du 1er janvier 2034 pour les logements classés D.

En Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Mayotte, à partir du 1er janvier 2024.

En quoi consiste l’audit énergétique

Il est réalisé par un diagnostiqueur certifié.

Celui-ci établit un état général des lieux, du bien, de ses dépendances.

Son rapport détaille les caractéristiques thermiques et géométriques du bien.

Il renseigne sur les appareils de chauffage, de ventilation, d’éclairage. Il estime l’émission de GES.

La performance énergétique du/des bâtiments est mesurée, avec une estimation des économies d’énergie possibles.

Il propose des travaux permettant d’améliorer le niveau de performance énergétique et donne un ordre de grandeur de leur coût.

Le dossier d’audit mentionne les aides publiques mobilisables.

Le coût de l’audit

Le tarif de l’audit n’est pas réglementé. Le mieux est de faire établir des devis.

Sa validité

La validité est de 5 ans. Celle du DPE de 10 ans.

Les adresses utiles

Annuaire des diagnostiqueurs certifiés: https://diagnostiqueurs.din.developpement-durable.gouv.fr/index.action

Aide à la rénovation: France Rénov’: https://france-renov.gouv.fr/annuaire-rge

Les aides auxquelles on peut prétendre: ce sont les aides et crédits d’impôts Economie d’Energie.

Le simulateur d’aides à la Rénovation énergétique: https://france-renov.gouv.fr/aides/simulation

La propriété équestre, un bien pas comme les autres

La propriété équestre se distingue d’autres biens.

Elle comprend généralement une habitation, mais aussi des dépendances pour les animaux et et des locaux techniques.

Quand un audit énergétique est nécessaire, et que des travaux sont à faire, l’audit peut représenter la première étape vers une rénovation globale.

Celle-ci peut garder à la propriété sa vocation initiale ou la transformer, respectant les principes d’une démarche low-tech.

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Au delà du coup de coeur que peut représenter la découverte une propriété équestre, des précautions doivent être prises avant de l’acquérir.

Parmi les démarches à effectuer, les diagnostics immobiliers sont obligatoires.

Ils informent l’acheteur sur l’état du bien. Ils sensibilisent aux risques sanitaires et de sécurité.

Les diagnostics obligatoires

Les diagnostics obligatoires sont le diagnostic de performance énergétique (DPE), le diagnostic amiante, le diagnostic plomb, les diagnostic exposition aux risques naturels miniers technologiques, les diagnostics gaz et électricité, le diagnostic état de l’assainissement non collectif. On joint aux documents de vente une attestation de mesure des surfaces habitables (attestation de surface). Ainsi qu’une attestation des surfaces des dépendances ou d’autres locaux, si besoin.

L’ensemble de ces éléments constitue le dossier de diagnostic technique (DDT) joint aux actes notariés.

Situations particulières

Quand le bien est concerné, on établit un diagnostic bruit, un diagnostic mérule, un certificat de conformité d’appareils de chauffage au bois.

Le diagnostic de performance énergétique (DPE)

Le DPE estime la consommation d’énergie et les émissions de GES du bâtiment. Les résultats sont transmis par le diagnostiqueur à l’ADEME.

Le bien est classé sur une échelle de référence de A à G.

Sa validité est de 10 ans.

Le diagnostic amiante

L’amiante est recherchée dans les biens et leurs dépendances, dont le permis de construire est antérieur à juillet 1997. En présence d’amiante sont préconisées des mesures à prendre.

Sa validité est illimitée si le diagnostic a été réalisé après le 1er avril 2013. Il est toutefois conseillé de le refaire à chaque vente.

Le diagnostic Constat d’Exposition au Plomb (CREP)

Il concerne les logements construits avant le 1er janvier 1949.

Il recherche le plomb dans le logement et les annexes. Il informe sur les dangers du plomb, les précautions à prendre, les travaux à faire.

Sa validité est de 1 an avant la promesse, illimitée si le diagnostic est négatif.

Le diagnostic termites

Il est réalisé dans les biens situés en zones déclarées par arrêté préfectoral.

Il précise l’état du bien et les mesures à prendre.

Sa validité est de 6 mois.

Le diagnostic Exposition au Risque Naturel Minier Technologique ( ERNMT)

Il est réalisé en cas de vente de constructions, terrains, parcelles ou ensemble de parcelles appartenant à un même propriétaire.

Il établit un état des risques des zones qui font l’objet de plan de prévention de risques naturels prévisibles et/ou de risques miniers; de risque de sismicité; de risque radon; de risques technologiques.

Sa validité est de 6 mois.

Les diagnostics Gaz et Electricité

Il concernent les biens et leurs dépendances si les installations ont plus de 15 ans.

Leur validité est de 3 ans.

Le diagnostic Etat de l’assainissement non collectif

Il concerne la vente d’un bien non raccordé au réseau public de collecte des eaux usées.

Il établit un diagnostic sur les dysfonctionnements et/ou les risques pour la santé et l’environnement.

Il préconise d’éventuels travaux de mise en conformité, à la charge du vendeur, qui doivent être réalisés au plus tard un an après la signature de l’acte de vente. Celui-ci peut décider de ne pas les faire, après en avoir informé l’acquéreur.

Sa validité est de 3 ans.

Les situations particulières

Quand le bien est situé dans une zone d’exposition aux bruits d’aéroport, on réalise un diagnostic bruit, joint aux documents de vente.

Le diagnostic mérule vise à détecter la présence du champignon dans des zones à risques définies par arrêté préfectoral. Il n’est pas obligatoire, mais fortement recommandé. Il n’a pas de validité légale, mais il est recommandé de fournir un document datant de moins de 6 mois.

Les biens qui sont chauffés au bois doivent faire établir un certificat de conformité des installations.

A qui s’adresser ? Qui fait quoi ?

L’établissement des diagnostics nécessite de trouver un ou plusieurs diagnostiqueurs certifiés. On peut demander conseil à l’agent immobilier et/ou au notaire, ou s’aider de l’outil de recherche disponible en ligne. Le tarif des diagnostics n’est pas réglementé, il est variable. Les diagnostics sont à la charge du vendeur.

Pour l’état d’assainissement non collectif, il faut faire appel au service public d’assainissement non collectif (SPANC) de sa commune.

Le diagnostic bruit nécessite de remplir un formulaire en ligne.

Dans la transaction immobilière, le notaire a un devoir d’information des parties qui engage sa responsabilité. Il se doit de réclamer l’intégralité des diagnostics obligatoires et d’en vérifier le contenu. En cas de défaut de diagnostic, si l’acquéreur constate un défaut, une poursuite pour vice caché est possible, annulant ou restituant une partie de la vente.

Il a aussi été jugé que l’agent immobilier qui intervient comme rédacteur d’un compromis de vente est soumis aux mêmes obligations que le notaire. Il doit également veiller à l’efficacité de l’acte et au respect des dispositions légales et règlementaires. 

Les erreurs à ne pas faire

La loi met à la charge du vendeur l’obligation de fournir un descriptif précis de la situation du bien à vendre. En cas d’erreur, l’acquéreur dispose de nombreux recours pour obtenir l’indemnisation du préjudice.

Il est donc important que les diagnostics soient réalisés dans les meilleures conditions en évitant les erreurs les plus fréquentes.

Ne pas donner accès à l’ensemble du bien immobilier. Notamment les caves, combles, terrasses, balcons, dépendances, zones inaccessibles.

Ne pas fournir les documents nécessaires au diagnostiqueur: actes de propriété, plans, permis de construire, autorisation diverses quand le bien a été modifié et/ou qu’il a fait l’objet d’aménagements ou de transformations.

Ne pas préparer le bien au diagnostic, pour permettre une inspection complète, détecter les problèmes cachés, laisser le bien encombré, mal éclairé, ne pas y consacrer le temps nécessaire.

Ne pas vérifier la compétence du diagnostiqueur pour chaque diagnostic demandé.

Ne pas suffisamment communiquer avec lui au moment de l’inspection.

Ne pas lire attentivement les conclusions des diagnostics.

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Grand Prix consacre une longue interview à Guillaume Carlier, Directeur Horse Immo dans son magazine du mois de mai 2023.

Pour beaucoup de familles de cavaliers amateurs ou de jeunes couples souhaitant lancer une première activité professionnelle, accueillir un ou des chevaux chez soi requiert l’acquisition d’un bien immobilier adapté. Compte tenu des enjeux, il va sans dire qu’une telle opération ne se décide pas à la légère. Accompagnant nombre de porteurs de projets, Guillaume Carlier, fondateur et directeur de l’agence spécialisée Horse Immo, livre de précieux conseils d’expert.

Beaucoup d’équitants rêvent d’avoir leurs chevaux chez eux. Comment les conseillez-vous, notamment lorsqu’il s’agit d’une première acquisition d’un bien à destination équestre ?

Comme pour n’importe quelle acquisition immobilière, l’emplacement est un enjeu fondamental. La première question est : la structure équestre doit-elle être rentable ou pas ? Si c’est le cas, on entre dans une logique de professionnalisation. L’acheteur cherchera généralement à ne pas être trop éloigné d’un bourg ou d’une petite ville, mais il privilégiera surtout l’accessibilité et la proximité d’axes routiers et d’autres acteurs de la filière. L’éleveur, lui, cherchera plus de surface et des terres de meilleure qualité. Si l’on pratique l’équitation en amateur, il s’agit souvent d’un achat familial. Dans ce cas, tous les membres de la famille ne sont pas nécessairement équitants. Dès lors, la proximité d’établissements scolaires, d’installations sportives et de zones d’attractivité permettant à un conjoint, voire aux deux, de travailler dans un secteur d’activité non équestre, représente un critère important. Pour les amateurs, une poignée d’hectares de terres agricoles peut suffire, ce qui change aussi la donne. L’emplacement a son importance pour une potentielle revente, quelle qu’en soit la raison. Il sera toujours plus facile de revendre une propriété bien placée qu’une perdue au bout du monde. Enfin, il ne faut pas acheter trop grand car l’entretien requiert énormément de temps et d’argent.

Quel est le profil type des acheteurs ?

Il y a beaucoup de jeunes professionnels qui souhaitent créer leur première activité. Ce sont souvent des couples avec peu ou pas d’apport, ce qui ne facilite pas la réalisation de ces projets…
Actuellement, compte tenu du contexte économique et financier, les banques se montrent de plus en plus frileuses.

Dans quelle mesure jouez-vous un rôle pédagogique auprès des potentiels acquéreurs ?

C’est effectivement notre rôle en tant qu’experts de l’immobilier à vocation équestre, et les acquéreurs potentiels ont toujours intérêt à être bien accompagnés. L’agent est là pour les prévenir des risques
entourant la propriété, les mettre en garde sur les éventuelles limites de celle-ci, et éventuellement les orienter vers d’autres sites ou régions plus adaptés à leur projet. Tout dépend de leur objectif. Par exemple, certains souhaitent complètement changer de vie et s’établir loin de tout. Après les confinements et couvre-feu liés à la pandémie de Covid-19, c’est un mouvement que nous avons beaucoup observé. Depuis quelques mois, cette tendance a d’ailleurs ralenti, et beaucoup d’urbains ont finalement regagné les villes, au moins pour y vivre et travailler une partie de la semaine.

Quels paramètres doivent être pris en compte dans le choix d’une propriété ?

Il y a des évidences, comme l’absence de cailloux et de risque d’inondation. Le professionnel de l’immobilier doit attirer l’attention du client sur les contraintes liées à la propriété. C’est notamment le cas des biens comprenant des zones forestières. Là-bas, c’est beau, mais cela demande beaucoup d’entretien, et l’on peut difficilement y mettre des chevaux. Exploiter un bois est un métier plus complexe qu’il n’y paraît. Ainsi, un amateur a intérêt à privilégier les pâturages ou du moins les espaces facilement aménageables en paddocks.

Existe-t-il des obligations légales d’information quant à la qualité des sols ?

Non, aucune. Au-delà des documents obligatoires demandés par le notaire au moment de la signature de la promesse de vente – inondabilité, sismologie ou proximité d’activités industrielles à risque, etc. –,
l’acheteur doit chercher des informations de sa propre initiative, notamment en mairie où il peut consulter le plan local d’urbanisme et les règles d’aménagement associées à celui-ci. Il peut aussi faire appel à un agriculteur ou un professionnel du monde équestre établi dans la région et connaissant à la fois le climat, les sols et la flore (lire également encadré). Prendre des avis extérieurs est toujours une bonne chose. On achète toujours une propriété en l’état, mais le vendeur et son notaire doivent pouvoir prouver qu’ils ont transmis tous les documents en leur possession sous peine de potentielles poursuites.

En quoi le réchauffement climatique peut-il impacter la réussite d’un projet d’installation ?

La seule mesure pouvant toucher une écurie ou un élevage est la prise d’un arrêté d’interdiction d’arroser, qui empêcherait d’irriguer les carrières et autres surfaces de travail. C’est tout à fait compréhensible compte tenu de l’enjeu écologique. Cela peut avoir un impact important, notamment sur les structures organisant des événements, mais aussi sur les propriétés situées dans des zones soumises à des vents forts qui emportent le sable des carrières. Il existe des solutions pour répondre à ce problème. À défaut d’être miraculeuses, elles peuvent pallier les conséquences d’une sécheresse persistante. Outre la construction de plus en conseillée de pistes subirriguées, il faut contrôler la qualité de la plomberie, tant extérieure
qu’intérieure, et son étendue. Si celle-ci ne va pas jusqu’aux pistes et paddocks, par exemple, il faudra envisager des travaux. Cela pose également la question de l’agencement de la propriété…
Oui, que l’on soit amateur ou professionnel, l’optimisation des espaces est primordiale. Pour un professionnel, il est préférable que l’habitation soit un tout petit peu éloignée des écuries pour préserve son intimité. D’ailleurs, il existe aujourd’hui des systèmes de surveillance efficaces qui permettent de
s’assurer en temps réel que tout va bien aux écuries.

Quelle attitude adopter devant une propriété nécessitant beaucoup de travaux ?

C’est un point d’attention essentiel. Quand il y a trop de travaux, cela peut devenir ingérable, long, pénible, source de problèmes et de dégâts. On risque d’abîmer les sols, de créer des nuisances sonores et visuelles,
sans oublier que les travaux requièrent parfois des autorisations administratives. De fait, on constate que de nombreuses propriétés se retrouvent en chantier permanent. Parfois, il vaut même mieux acheter une
propriété avec moins d’infrastructures pour les faire construire soi-même, plutôt qu’une autre avec des équipements vieillissants. Les équipements seront d’autant plus performants et énergétiquement sobres, ce qui n’est plus anodin de nos jours.

Quel conseil donneriez-vous aux personnes souhaitant se lancer dans un tel projet ?

Le bon sens doit d’abord les guider à consulter leur banquier afin de connaître leurs capacités financières, leur apport personnel, et ainsi savoir jusqu’où ils peuvent aller, afin d’adapter leurs recherches à leurs
moyens. Il faut également veiller à ce que le remboursement du prêt soit compatible avec le budget familial, notamment les premières années. Dans le cas d’un jeune professionnel, il faut anticiper que l’exploitation ne sera sûrement pas rentable immédiatement. Il lui faut alors bien préparer son dossier, exposer son projet en détails aux banques, et montrer qu’une rentabilité existe. D’une manière générale, je dirais que le rêve peut devenir réalité à condition que l’on soit bien conseillé et accompagné.

Comment se porte actuellement le marché de l’immobilier équestre ?

En ce moment, c’est plus compliqué qu’il y a deux ans, mais nous nous y attendions. D’une manière générale, ce qui impacte l’immobilier classique influe sur l’immobilier équestre avec un peu de retard. Le principal facteur de ralentissement de l’activité concerne les taux d’intérêt, qui augmentent depuis le printemps 2022. Aujourd’hui, pour un crédit sur vingt ans, on s’endette à 3 %, voire 4 % d’ici l’été, contre 1 % Il y a un an et demi. Même si ces taux demeurent bien plus faibles que ceux pratiqués il y a quinze ou
vingt ans, la hausse est sensible. Les prêteurs, qui sélectionnent bien plus sévèrement les dossiers, accordent beaucoup d’importance au montant de l’apport personnel.

Quelles sont les perspectives à moyen terme ?

Après une période assez difficile, en raison de la conjoncture inflationniste et de facteurs saisonniers, une certaine embellie se dessine. La Banque centrale européenne vient de publier un rapport indiquant que
l’inflation allait ralentir dans les années à venir. Cela va ouvrir des perspectives en matière de pouvoir d’achat des ménages et contribuer à une stabilisation des taux d’emprunt à horizon 2024. Depuis quelques
semaines, nous recevons davantage d’appels et de mandats concernant des biens à vendre, notamment dans le Sud et en Île-de-France. L’activité repart doucement, mais sûrement.

Retrouvez l’intégralité de l’article sur https://grandprix.info/fr/

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Après l’obtention d’un diplôme d’entraineur sportif (DEJEPS Dressage) puis 5 années comme commerciale dans une agence évènementielle d’entreprise à Echirolles, Clémence a eu un coup de cœur immédiat pour Horse Immo et son activité.

Vous travaillez chez Horse Immo depuis presque 4 ans, qu’est-ce qui vous a séduit dans ce nouveau défi ?

C’est avant tout une histoire de rencontre, avec la famille Horse Immo, et avec des valeurs fortes dans lesquelles je me retrouve pleinement. 

Après l’obtention d’un diplôme d’entraineur sportif (DEJEPS Dressage) puis 5 années comme commerciale dans une agence évènementielle d’entreprise à Echirolles, j’ai eu un coup de cœur immédiat pour Horse Immo et son activité.

Pourquoi ? Parce que j’aime les aventures humaines et le challenge de la croissance. Je connais la réalité du métier équestre, je parle la même langue que mes clients, cela rend les choses bien plus aisées dans le cadre des transactions. 

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre profession et le déroulement de vos journées ?

Mon métier consiste à accompagner des professionnels du milieu équestre et des particuliers en recherche d’installations ou qui souhaitent vendre leur propriété.  Les journées sont évidemment remplies, mais surtout très variées, aucune ne se ressemble.

Mes journées sont ponctuées par de nombreux appels téléphoniques, des rendez-vous terrain pour estimer de nouveaux biens, des visites, des échanges de mail avec un éventail d’interlocuteurs large (notaire, acheteur, vendeur, safer, comptable, chambre d’agriculture, diagnostiqueurs). 

Il est indispensable d’être le plus organisé possible, car ces journées sont entrecoupées de situations imprévisibles.

Comment vous est venu cet amour des chevaux ?

Je suis née et habite en campagne, toute petite j’adorais présenter quelques brins d’herbes à travers les clôtures ou des chevaux pâturaient. J’ai toujours été fasciné par eux. Monter à cheval m’a toujours provoqué un sentiment profond de liberté ; Le contact avec la nature un sentiment d’apaisement.

Quelles sont les qualités, qui, selon vous, font un bon cavalier ?

Un bon cavalier est d’abord une personne à l’écoute des chevaux, soucieux de leur confort et attentif à leurs besoins primaires. Un bon cavalier c’est aussi quelqu’un qui sait lire les chevaux et aborder le travail en fonction du cheval pour optimiser son évolution qu’elle soit sportive ou non. 

Il doit faire preuve de « tact équestre » (dosage des aides, observer et interpréter les expressions et comportements du cheval…), qualité utile au quotidien quel que soit le domaine !

Quelles facettes de votre métier préférez-vous ?

J’aime échanger avec des hommes et femmes de chevaux, chaque histoire est particulière, j’aime projeter et participer à un nouveau chapitre de leur vie.
Ce que j’aime le plus dans mon métier : ressentir cette vibration particulière lorsqu’on est à deux doigts de permettre à l’offre et à la demande de se rencontrer, autrement dit à deux familles ou deux individus de réaliser leurs projets respectifs.

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Pour alimenter son dossier « infrastructures », Grand Prix a interviewé plusieurs experts dont Guillaume Carlier, Directeur Horse Immo.

Une interview exclusive réalisée par Lorène Faucompré.

« Les acquéreurs de biens immobiliers équestres se montrent plus exigeants », Guillaume Carlier.

Ces dernières années, le marché de l’immobilier a été soutenu par plusieurs tendances favorables, dont le besoin de nombreux urbains de se reconnecter à la nature. Incontestablement, l’immobilier équestre, autrement dit le secteur des propriétés comprenant des infrastructures équestres ou suffisamment de terrain pour en envisager l’aménagement, a largement profité de cet élan, d’où une hausse des prix et une accélération des transactions, au bénéfice des vendeurs. Depuis quelques mois, compte tenu de la conjoncture, de la politique bancaire et des incertitudes liées à l’inflation, les professionnels observent un ralentissement de l’activité. Guillaume Carlier, fondateur et directeur de l’agence Horse Immo, leader français, livre des clés de compréhension et des conseils. 

Comment se porte le marché immobilier équestre en cette fin d’année 2022 ?

La crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 a bouleversé le marché et les financements. Avant cette crise, l’immobilier équestre évoluait parallèlement à l’immobilier classique, avec une progression constante de l’activité, plutôt bien équilibrée entre offre et demande. À partir du printemps 2020, les confinements successifs, provoquant la fermeture des structures équestres accueillant du public, ont exacerbé un vif désir de retour au vert chez les passionnés d’équitation et plus généralement chez les amoureux de la nature. De ce fait, le marché s’est emballé pendant un peu plus de deux ans, porté par cette forte demande, une offre limitée et des taux d’intérêt très bas. À titre indicatif, en 2020, l’audience de notre site internet a augmenté de 146 % ! Beaucoup de Français, confinés chez eux, ont profité de leur temps libre pour définir ou affiner leurs projets d’acquisitions, faire leurs calculs et consulter les annonces en ligne.

Depuis le printemps 2022, la demande s’est quelque peu tarie. Il y a aujourd’hui davantage de vendeurs que d’acquéreurs potentiels, même si l’on observe des disparités importantes d’une région à l’autre. Le marché doit désormais faire face à des difficultés économiques liées notamment à la guerre en Ukraine, à la flambée des prix de l’énergie, à la hausse des taux d’intérêt et aux nouvelles directives bancaires. Il n’y a pas lieu de paniquer, mais il est désormais un peu plus compliqué d’acheter ou de vendre un bien qu’il y a un an.

Comment les banques réagissent-elles aux incertitudes économiques et politiques actuelles ?

Les banques jouent un rôle majeur dans l’acquisition d’un bien immobilier, impactant grandement la conception et la concrétisation d’un projet. D’une part, la hausse des taux d’intérêt influence mécaniquement la capacité de financement des acheteurs potentiels. D’1% en janvier, le taux moyen a atteint 1,82% en août et devrait dépasser les 2% avant la fin de l’année. Même s’il demeure faible par rapport à ce qu’on a pu connaître par le passé, l’évolution et sa rapidité sont considérables.

D’autre part, les banques, qui se montrent toujours très sélectives vis-à-vis des projets qui leur sont présentés, les évaluent aujourd’hui de façon plus sévère. Depuis le 1^er janvier 2022, les banques doivent respecter des mesures imposées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) concernant les crédits immobiliers. En d’autres termes, les recommandations de cette autorité administrative sont devenues juridiquement contraignantes. Ainsi, les banques sont tenues de veiller à un taux d’endettement maximal de 35 %, assurance emprunteur incluse. De même, la durée de remboursement ne doit plus excéder vingt-cinq ans, voire vingt-sept dans certains cas. Chaque trimestre, il n’est possible de déroger à ces critères que pour 20 % des dossiers soumis, et les éventuelles dérogations doivent concerner à hauteur de 30 % des primo-accédants et de 80 % l’achat de résidences principales. De même, les banques sont de plus en plus attentives au niveau d’apport personnel, demandant presque systématiquement 30 % pour financer l’achat ainsi qu’une épargne résiduelle afin de pouvoir faire face à des imprévus après l’opération. Sans oublier la problématique des taux d’usure. Il s’agit de plafonds imposés par la Banque de France aux banques et aux organismes prêteurs. Légalement, ceux-ci ne peuvent pas prêter à un taux annuel effectif global (TAEG) supérieur à celui du taux d’usure, sous peine de poursuite pénale. Seulement, les plafonds de ces taux d’usure ne remontent pas aussi vite que les taux des banques, ce qui crée un effet de ciseau entraînant une forte hausse du nombre crédits refusés.

Indéniablement, ces nouvelles réalités excluent du crédit les dossiers les plus fragiles et ralentissent l’activité immobilière. Néanmoins, il reste heureusement toujours des investisseurs motivés et des projets solides qui se concrétisent. Afin de mettre toutes les chances de son côté, je ne saurais que trop recommander aux potentiels acquéreurs de se tourner vers des professionnels qualifiés.

Quelles perspectives se dégagent pour l’année 2023 ?

Compte tenu de l’inflation, les taux d’intérêt vont continuer à augmenter. En moyenne, ils pourraient atteindre 3 %, ce qui engendrera une perte de capacité de financement de l’ordre de 15 à 20 % selon les projets et les conditions réelles de leur concrétisation. Cette nouvelle perspective va sans doute confirmer le ralentissement du marché immobilier et allonger les délais de transaction. De toute façon, compte tenu d’une offre plus importante et diverse, les acquéreurs se montrent plus exigeants, plus longs à se décider, et veillent à payer le juste prix. C’est pourquoi je recommande aux vendeurs potentiels de solliciter des professionnels de l’immobilier équestre, plus à même de leur fournir une évaluation crédible de leur bien, de les conseiller et de les accompagner tout au long de la vente.

Combien de temps requière en moyenne la concrétisation d’un projet ?

D’une manière générale, la recherche d’un bien immobilier à vocation équestre prend six mois. Les formalités administratives ainsi que la constitution et l’examen des dossiers de financement requièrent généralement quelques mois aussi. Une fois la promesse de vente signée, il faut respecter un délai réglementaire de deux mois durant lequel les Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER) peuvent préempter le bien en vente si celui-ci comporte des terrains présentant un intérêt agricole pour des projets locaux. Ce droit de préemption est souvent redouté par nos clients, mais les SAFER en usent très rarement, et nous faisons en sorte de nourrir un dialogue constant et constructif avec ces organismes.

L’immobilier équestre concerne à la fois des acteurs particuliers et des professionnels. De quelle manière les accompagnez-vous ?

Nous accompagnons des projets de tailles différentes, de la propriété de quelques hectares au domaine capable d’accueillir des événements sportifs d’envergure, des projets écotouristiques, ou encore de l’hôtellerie. Le rôle d’une agence immobilière ne s’arrête pas à la publication d’une annonce sur internet ! Il faut avant tout prospecter, vérifier les capacités financières des acquéreurs, être à l’affût des opportunités d’investissement et enfin estimer au prix juste. Nos prestations incluent tout un pan de conseils, encore assez méconnus. C’est d’autant plus important que les acquéreurs font généralement preuve d’une grande mobilité géographique.

L’atout de Horse Immo réside dans notre connaissance pointue du marché immobilier et de la filière équine. Nous sommes en relation permanente avec les SAFER ainsi que des notaires, avocats, banques, cabinets comptables, architectes spécialisés, etc. Par ailleurs, nos dix agents collaborateurs, qui couvrent toute la France métropolitaine, sont eux-mêmes des propriétaires, cavaliers ou éleveurs, ce qui favorise le travail en réseau et la compréhension des attentes de chacun. 

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Après avoir obtenu une licence en commercialisation de produits équins à Saumur, un Master en Sciences Politiques et un Master en management culturel, Laure a successivement travaillé à l’Unesco, puis à la préfecture du Languedoc-Roussillon et enfin dans une ONG internationale avant d’intégrer l’équipe Horse Immo en 2015.

Découvrez son parcours.

Quel est votre parcours chez Horse Immo ?

Je suis titulaire d’un Master en Sciences Politiques et d’un Master en Management Culturel. Ayant toujours eu un attrait pour le monde équestre, j’ai également obtenu une licence en commercialisation de produits équins à Saumur. J’ai ensuite successivement travaillé à l’Unesco comme consultante, à la préfecture du Languedoc-Roussillon et dans une ONG internationale, comme chargée de projets.

Forte de cette expérience variée, j’aime considérer chaque opportunité professionnelle comme un nouveau challenge. J’ai donc très naturellement intégré Horse Immo en 2015.

Comment est né votre intérêt pour l’immobilier ?

Je suis attirée par l’architecture, la préservation du patrimoine culturel, l’authenticité des terroirs.

Je ne souhaitais pas faire d’immobilier « classique », mais pouvoir allier ma passion, l’équitation, que je pratique depuis mes 5 ans, avec un immobilier de « niche ».

J’ai été séduite par la possibilité de mêler compétences et connaissances équestres autour d’un axe commercial. C’est intense et passionnant.

Quelles sont les valeurs partagées par Horse Immo ?

J’accorde une grande place au professionnalisme, adossé à la considération de l’humain, la bienveillance et le respect : une entreprise est un ensemble vivant d’hommes et de femmes concentré sur un même intérêt.

Notre rôle est de conseiller nos clients, la notion de service est centrale et suppose un véritable lien de confiance. Nous devons analyser les situations et projets de chacun, être disponibles et correctement cibler les attentes de nos clients.

Nous accompagnons des projets de tailles différentes : de la propriété de quelques hectares au domaine capable d’accueillir des évènements sportifs d’envergure, ou des projets écotouristiques. Le panel est extrêmement large.

Que préférez-vous aujourd’hui dans votre activité ?

Horse Immo offre un cadre de travail sécurisant nous permettant de bénéficier d’une grande liberté d’organisation et d’action. Les process et outils de travail mis à disposition sont efficaces, ce qui nous permet de travailler sereinement, en toute indépendance et en sécurité dans un marché qui comporte de multiples aléas.

J’aime découvrir de belles écuries, partager leurs histoires, et surtout accompagner mes clients jusqu’au bout de leur projet d’acquisition ou de vente.

Depuis 2019, 100% des compromis signés sont actés. Ces excellents résultats sont le fruit d’un travail minutieux effectué depuis plusieurs années auprès de mes clients acheteurs et vendeurs mais aussi auprès d’autres professionnels avec lesquels nous collaborons quotidiennement (Safer, offices notariaux, banques, cabinets comptables, etc.).

Vivre et travailler dans le Sud, c’est une évidence ?

Le Sud, j’y suis née, y ai grandi et fait mes études. Ma famille est originaire de Montpellier, je suis donc ancrée dans une région où la culture équestre traditionnelle, par exemple autour du cheval Camargue, est très forte.

Le pourtour méditerranéen réunit depuis des siècles des hommes et des femmes autour d’une énergie flamboyante mêlée à un certain art de vivre. Une conscience grandissante s’articule, à présent, autour de la préservation des différents espaces naturels et animaliers d’exception.

Parcourant autour des 50 000 km par an, je ne cesse de découvrir de véritables trésors. Je reste toujours impressionnée par la diversité de notre territoire. En une seule journée, vous pouvez apprécier les premiers contre-forts alpins, passer par les beaux paysages vallonnés de Provence et admirer la mer sur la Riviera, n’est-ce pas fabuleux ?

En matière équestre, le Sud tend à se placer comme un carrefour des grands rendez-vous sportifs. Nombreux cavaliers de haut niveau et de futurs espoirs l’ont bien compris en s’installant dans de belles structures.

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Découvrez, en quelques mots qui nous sommes et ce qui nous anime chaque jour, des portraits de collaborateurs qui font la richesse de Horse Immo ainsi qu’une sélection de biens équestres partout en France.

Bonne lecture et bonne rentrée !

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Dans son édition de mai 2022, le Figaro Immo met à l’honneur 5 maisons à moins d’une heure de la capitale.

Une maison au bord de l’eau, un ancien pavillon de chasse, un moulin, découvrez la sélection de biens en pleine nature mis en lumière par le Figaro.

Lire l’article : https://immobilier.lefigaro.fr/acheter/guide-d-achat-immobilier/1064-5-maisons-isolees-en-pleine-nature-a-vendre-a-moins-d-une-heure-de-paris/

Zoom sur une propriété Horse Immo. : « ….Une magnifique parcelle de 10 hectares entourée de verdure et de champs à perte de vue, située entre Houdan et La Boissière-Ecole… Cette jolie maison rénovée de 200 mètres carrés, disposant de 5 chambres et 4 salles de bains, se trouve bien à moins d’une heure de Paris en voiture. Elle fera le bonheur des férus d’équitation, puisque le terrain accueille deux carrières, un manège et une vingtaine de boxes pour accueillir des équidés. Mais pas seulement, puisqu’elle pourra tout aussi bien combler des amoureux de la nature en quête d’un cadre champêtre, de grandes étendues et, surtout, de sérénité…. »

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Meilleure performance tricolore dans le difficile Grand Prix Rolex du Jumping International de la Baule, Pierre-Marie Friant brille par son talent en s’offrant une magnifique 3ème place devant l’élite mondiale du saut d’obstacles.

Le local de l’épreuve a enflammé le public baulois en lui offrant un barrage spectaculaire !

Retour en images :

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Depuis plus de 60 ans, le Jumping international de la Baule attire les plus grands champions du saut d’obstacles et entretient la flamme des amoureux de la discipline.

Depuis ses tribunes, plus d’un demi-siècle d’histoire nous contemple.

C’est avec un immense plaisir que Horse Immo s’associe une nouvelle fois à cet évènement d’envergure internationale.

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Pourquoi participer à cette édition 2021 de l’Atlantic summer tour en tant que partenaire officiel ?

Guillaume Carlier, Directeur Horse Immo : « C’est une compétition unique qui se déroule dans le stade François André de la Baule et sur sa mythique piste en herbe dans le cadre de l’Atlantic summer tour. Pour la première fois, une épreuve spéciale a été créée à l’initiative de Damien Haddad, directeur du Centre Equestre de la Baule entre des équipes composées d’un cavalier professionnel, d’un jockey professionnel et d’une célébrité. Les compétiteurs nous ont offert un superbe spectacle alliant performance sportive et convivialité. A l’issue de l’épreuve, un chèque de 3 000 € a été remis à l’Institut Rafaël aidant les familles de patients dans la phase de rémission et de guérison du cancer ».

Pourquoi s’engager auprès de l’Institut Rafaël ?

Guillaume Carlier : « Ce chèque de 3000 euros permettra de financer la « Maison de l’après-cancer » pour aider les patients fragilisés par un cancer en leur offrant des accompagnements simples autour de la nutrition, du sport et de l’art thérapie afin de diminuer le taux de dépression et le sentiment d’isolement. La solidarité est dans l’ADN de Horse Immo. Nous sommes très heureux de pouvoir contribuer à cette cause ».

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Nous avons appris avec beaucoup d’enthousiasme la sélection de notre cavalier Pierre-Marie Friant et de sa fidèle Bianca Star au Longines Jumping International de La Baule – CSIO5 de France édition 2021.

Auteur d’une belle 7e place dans l’épreuve 145 du vendredi, nous avons pris des nouvelles de notre binôme 📲 :

Une deuxième sélection pour toi, une première pour ta jument que tu as façonné depuis ses 4 ans. Comment te sens-tu à quelques heures de votre entrée en piste?

« Vraiment très bien! Le CSIO de La Baule est l’étape phare de ma région. Ce n’est pas un concours classique, monter sur cette piste à une saveur particulière. C’est vraiment un honneur d’être sélectionné cette année avec ma fidèle Bianca. Je suis serein car je n’ai pas de véritable enjeux. Mon objectif : viser le SF en me faisant plaisir, évidemment! »

Cette fille de Quick Star est une petite boule d’énergie en piste et toi un cavalier très calme et posé, êtes-vous le couple parfait? Quels sont ces points forts sur ce mythique terrain en herbe?

« C’est vrai, j’ai la chance d’aborder les concours sans pression et d’être assez zen (𝘳𝘪𝘳𝘦𝘴), même sur les grosses échéances! Nous nous connaissons par cœur avec Bianca qui, malgré son énergie débordante, est dotée d’un super mental nous permettant d’être de vrais alliés! Bien qu’elle n’est jamais couru à La Baule, elle connait les terrains en herbe de cette envergure et c’est une chance! Elle a suivi Urdy durant l’année 2019 sur des CSIO5* comme Gijon ou encore en Slovaquie. Elle s’adapte parfaitement aux différentes configurations de pistes, c’est une vraie jument de concours qui répond toujours présente! »

En 2019, tu as couru le Grand Prix avec Urdy d’Astre, comment va-t-il après son grand retour à la compétition? Quels sont tes projets avec lui?

« Urdy se porte très bien! Le moral est bon, la santé également, ce qui est très rassurant. Il va reprendre le rythme classique de compétitions avec des sorties régulières, en fonction des concours proposés durant les mois à venir. Je ne vais pas brûler les étapes mais je suis confiant quant à sa forme, tous les feux sont au vert! »

Si on te proposait de monter un autre cheval parmi les engagés, qui sellerais-tu?

« Il y en a tellement! Peut-être Arqana de Riverland la jument de Juliette Faligot ou Bibici, la jument de Gregory Cottard. Deux grises que j’apprécie particulièrement. »

Quand tu n’es pas à cheval (ce qui est rare), qu’aimes-tu faire?

« Comme beaucoup de cavaliers, mes journées s’articulent entièrement autour des chevaux. Entre les concours jeunes chevaux la semaine, les concours classiques le weekend et le travail préparatoire à la maison, le reste du temps, je n’ai pas une minute à moi. Je vis cheval à 100% mais je ne dit pas non à un match de foot le soir à la télé! »

As-tu un rituel ou une habitude avant les grosses échéances comme celle-ci? Quelque chose dont tu ne te sépares jamais? (excepté ton équipement Horse Immo évidemment)

« Pas vraiment! (𝘳𝘪𝘳𝘦𝘴). Réfléchir à la manière dont je vais organiser mon déplacement à La Baule ou mes épreuves au Betton Jump, tout en montant onze jeunes chevaux la semaine précédent ces échéances est une préparation mentale et physique largement suffisante! »

Si tu signes un double SF ce dimanche, cap de lâcher les rênes? (nous serons tous derrière nos écrans)

« Pour être honnête je suis quelqu’un de peu démonstratif et d’extrêmement discret. Si j’ai l’opportunité de participer au Grand Prix comme en 2019 et de remporter une nouvelle fois l’épreuve, sait-on jamais! En attendant, je serais très heureux de signer le double SF dimanche et que le plus grand nombre soit derrière son écran, ou en tribune pour les plus chanceux! »

Crédit photo : Jessica Rodrigues

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Cachet historique, praticité, climat, bien-être des équidés et des équipes, le territoire français offre un large panel permettant aux amoureux des chevaux, amateurs ou professionnels, de trouver l’écrin ou faire vivre leur passion.

2020 aura bousculé bien des repères, marqué bon nombre de changements, notre rythme comme le sens de nos priorités. Le tumulte révèle malgré tout des moments de réinvention et pour beaucoup, l’année à venir marquera l’éclosion d’une nouvelle aventure : acheter ou vendre sa propriété équestre.

Pour vous aider à bien préparer l’achat ou la vente de votre bien, Horse Immo vous propose deux guides qui détaillent les étapes clés pour réussir votre transaction immobilière.

Vos conseillers Horse Immo sont à votre disposition pour vous accompagner dans chacune de ces étapes avec bienveillance et rigueur.

Bonne lecture,

Guillaume.

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Quel est l’état du marché de l’immobilier équestre actuellement ?

Alors que tous les indicateurs laissaient supposer que le marché immobilier allait progresser encore et battre les records de 2019, le Covid-19 est venu bouleverser le paysage. Le marché a connu un coup d’arrêt inédit. Désormais il se reconfigure mais résiste. Confinés chez eux, les français en ont profité pour revoir leurs projets d’achat, faire leurs calculs et consulter les annonces en lignes. Nous avons enregistré sur notre site internet une augmentation d’audience de 146% ! Beaucoup de gens se sont mis à rêver d’une autre vie.

Comment la crise du Covid-19 influence-t-elle les envies des acheteurs ?

Pour notre clientèle de professionnels : cavaliers, directeurs de centres équestres, de poneys-clubs ou de haras, entraîneurs de chevaux de courses, marchands de chevaux, l’impact du Covid-19 a été violent. La filière équine a été sévèrement touchée entre l’arrêt des cours, l’annulation en série des concours et l’élevage en pointillé.

Mais il existe des signaux positifs : alors que presque toutes les fédérations sportives ont annoncé une baisse de leur nombre de licenciés entre octobre 2019 et octobre 2020, la FFE affiche un chiffre en hausse de près de 27 000 sur cette période.

C’est un élan vers une discipline se pratiquant en pleine nature au contact d’un animal aussi exceptionnel que le cheval, qui favorise le respect des autres, de la vie animale, donne le goût de l’effort, de l’engagement et de la persévérance. Il n’est pas près de s’éteindre. Il faut être optimiste, les nuages laissent toujours place à de belles éclaircies !

Nous constatons que la clientèle semble évoluer à un bon train vers une prise en compte sincère du bien-être animal et s’intéresse de plus en plus à des infrastructures éco-responsables, mieux intégrées à leur environnement paysager.

La présence de paddocks constitue désormais un critère essentiel, les prés sont plus prisés que jamais.

Le profil des acheteurs a-t-il été modifié avec la crise ?

Une nouvelle tendance « à se mettre au vert » apparaît chez une clientèle citadine qui a la possibilité de télétravailler. Ce sont donc de nouveaux acquéreurs qui arrivent sur le marché, non spécialisés dans le monde équestre, s’intéressent à des biens avec 2/3 hectares relativement proches des grandes villes, avec une connexion internet haut débit.

Nous continuons également à être sollicités par des groupes hôteliers qui souhaitent développer des offres « nature » et par des personnes souhaitant faire de l’élevage canin.

En dépit des nombreuses incertitudes, nous sommes convaincus que pendant ces périodes d’ajustements, des opportunités sont à saisir. La pierre reste plus que jamais, une valeur refuge, au sens propre du terme.

Quel est l’impact du Covid-19 sur les prêts immobiliers ?

« Les taux des crédits se stabilisent, mais la sélection des emprunteurs augmente ».

Les banques jouent un rôle majeur dans l’acquisition d’un bien immobilier, impactant grandement la réflexion d’achat et sa concrétisation.

Les banques conservent des taux de crédit immobilier relativement bas mais se montrent toujours très sélectives vis-à-vis des projets qui leur sont présentés. Le tri est draconien. Depuis 2019, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) recommande aux banques de limiter la durée des prêts à 25 ans et fixe à 33% le taux d’endettement maximal de l’emprunteur, ce qui exclut du crédit les dossiers les plus fragiles.

De plus, trouver un financement peu prendre un peu plus de temps car les banques examinent en détail le profil des candidats à l’emprunt et sont de plus en plus attentives au niveau d’apport personnel. Elles demandent presque systématiquement 30% d’apport pour financer les frais liés à l’achat ainsi qu’une épargne résiduelle après opération en cas d’imprévus ou de coup dur.

« Décote aux bons profils ».

En revanche, les banques sont prêtes à proposer de belles décotes aux « bons profils », à qui elles pourront à terme proposer des produits d’épargne.

Le post-second confinement va-t-il entraîner une baisse des prix ?

Il est trop tôt pour tirer des conclusions. Les vendeurs gardent en référence les prix d’avant Covid, alors que les acquéreurs deviennent plus frileux, espérant une baisse. Ceci génère une forme d’attentisme. Concernant l’évolution des prix, une baisse de la demande et une augmentation de l’offre pourrait entraîner une baisse (modérée) des prix dans les mois à venir. Il faudra attendre que les notaires publient leurs données pour savoir si une éventuelle baisse des prix de l’immobilier se concrétise ou non. Ce n’est pas le cas à ce jour.

Concernant le nombre de ventes, le très léger rebond de l’été ne rattrapera pas les mois perdus pendant le premier et le deuxième confinement. Une stagnation des ventes est à anticiper début 2021.

En quoi faut-il être particulièrement attentif en cette période si particulière ?

Comme en temps normal, il convient de mettre le logement sur le marché au prix conseillé plutôt que l’afficher trop cher en se disant que les clients vont négocier. Il ne faudrait pas décourager de potentiels acheteurs qui, s’étant fixé un budget maximal, penseraient que le bien n’est pas pour eux.

Pandémie ou pas, l’achat ou la vente d’un bien immobilier est toujours un moment important qu’il convient de mûrement réfléchir. Faire appel à chaque étape aux conseils d’experts comme nos agents est indispensable car désormais, sans expertise terrain et fichier acquéreur solide, clôturer une transaction peut se révéler difficile.

Retrouvez l’interview : Ici !

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